SCPI

L’investissement dans l’immobilier via des parts de Société Civile de Placement dans l‘Immobilier est en plein essor. Ce mode d’investissement possède en effet de nombreux avantages (et quelques inconvénients) que nous présentons ici.
Les SCPI sont utilisées dans des stratégies patrimoniales de constitution de revenus complémentaires et peuvent aussi servir à faire grandir son patrimoine en utilisant l’effet de levier du crédit.

Comment fonctionnent les SCPI ?

Quels sont les atouts de l’investissement via des SCPI ?

Immobilier d’entreprise

Une SCPI permet d’accéder au marché de l’immobilier professionnel avec un ticket d’entrée réduit. Les actifs peuvent être des bureaux, des commerces, des centres d’activité, des hôtels, des cliniques…

Mutualisation des risques

Chaque investisseur détient une petite partie de tout le portefeuille immobilier (et perçoit une petite partie de tous les loyers). Le risque est réparti sur de nombreux immeubles et locataires.

Diversification

Les SCPI peuvent acheter différents types de biens (bureaux, commerces…) situés dans diverses régions ou pays, ce qui permet de diversifier les investissements et contribue à réduire le risque global.

Délégation de la gestion

Toute la gestion immobilière est entièrement déléguée à la société de gestion dont l’équipe est constituée par des professionnels de l’immobilier. Aucun soucis de gestion pour l’investisseur

Immobilier non côté

Les parts ne sont pas cotées sur un marché boursier mais peuvent s’échanger de gré a gré. La valeur des SCPI à capitale variable est réévaluée périodiquement et reflète l’évolution des prix de l’immobilier sou-jacent.

Investissement encadré

Les SCPI sont agrées par l’AMF. Leurs comptes sont certifiées par des cabinets d’audit et les valeurs des immeubles sont expertisées annuellement par des experts immobiliers indépendants.

Quels sont les risques et les points d’attention ?

Les SCPI sont des produits financiers dont le sous-jacent est immobilier. On retrouve donc les risques des marchés immobiliers et notamment :

La valeur des parts peut varier à la hausse comme à la baisse en fonction des cycles économiques. Il y a donc un risque de perte en capital.
Les dividendes versés dépendent des loyers encaissés et peuvent fluctuer en fonction de la vacance locative des immeubles et du prix à la location. Les loyers sont en général indexés sur l’inflation.
La liquidité à la revente n’est pas garantie. Lorsque le marché immobilier est tendu, il peut être plus difficile de céder ses parts.

Le placement en SCPI supportent des frais d’entrée et de gestion, qui permettent de rémunérer le travail accompli par la société de gestion et la distribution.

Il est conseillé de conserver les SCPI au moins 8 à 10 ans pour amortir les coûts d’acquisition.

Les revenus des SCPI sont fiscalisés en France dans la catégorie des revenus fonciers. Ils sont donc imposés au barème de l’impôt sur les revenus et supportent les prélèvements sociaux (sauf pour les revenus étrangers).

De nombreuses stratégies existent pour limiter le coût fiscal (démembrement, achat via l’assurance-vie, …), le mode d’acquisition est donc à étudier avec attention.